Lors du premier confinement en 2020, le monde entier - ou presque - s'est découvert une passion pour la boulangerie/pâtisserie. Un bon moyen pour déstresser, passer du temps en famille, redécouvrir le goût des vrais aliments. Des études très sérieuses, antérieures au covid, ont d'ailleurs mis en évidence que cuisiner, pour soi et surtout pour les autres, apporte de nombreux bienfaits psychologiques. Je vous dépose un article très intéressant sur le sujet ici. On y parle entr'autre du sentiment d'appartenance et du maintien de liens, indispensables lorsqu'on est cloîtré chez soi... photo : pixabay Je n'ai pas échappé à la règle ! Même si je cuisine énormément, le rayon boulangerie n'est pas du tout ma spécialité. Je prèfère de plus tester des recettes aux ingrédients inhabituels, ce qui n'est pas toujours du goût de mon entourage. Pour débuter, j'ai donc cherché et trouvé une recette facile et rapide de baguette, histoire de contenter mes ados peu fans de tartines. Les mois passants, certaines habitudes se sont peut-être effilochées de votre côté. Chez moi aussi. Mais dès que je le peux, et que les kids en question sont à la maison le midi, je lance une fournée de baguette. Je n'ai pas encore pris le temps d'aller acheter un moule spécifique qui conserverait la forme bien arrondie (souvent en rupture de stock sur le et d'ailleurs !), et je décline parfois en petits pains. Trève de bavardage, voici ma recette tout terrain : Délayez 12g de levure fraîche dans 300ml d'eau tiède. Versez par dessus 375g de farine et 8g de sel. Mélangez à la cuillère en bois. Recouvrez d'un linge propre et laisser poser 1h30. Faites préchauffer le four à 240°C, sans oublier d'y placer un bol d'eau : la vapeur qui s'en dégagera vous assurera le croustillant de votre baguette. Façonnez des boudins ou des boules (farinez vos mains et le plan de travail car la pâte colle un peu, c'est normal). Disposez-les sur une plaque allant au four farinée. Incisez le dessus de vos baguettes. On appele ça "grigner". Cette entaille à la surface du pâton avec la lame d'un couteau ou au ciseau, permet au pain de bien gonfler. Une incision nette de 1 cm est parfaite ! Hop ! au four pour 30'. Comme le naturel revient vite au galop, une fois la recette de base testée scrupuleusement, je ne peux m'emêcher depuis de pimper à chaque fois. Comme elles sont dégustées pour le lunch, je les épice toujours un peu : herbes fraîches ou séchées, curry/curcuma/paprika, ail, etc .... et toujours un tour de poivre. Bon, et j'aime la variété pour la forme aussi : parfois en baguette, parfois en pistolet, ou comme la dernière fois en couronne. Désolée pour la qualité des photos, chacun son métier ;-) Le plus dur en fait, c'est d'attendre que le pain refroidisse... Moelleux à l'intérieur, croustillants à l'extérieur : que demander de plus ? Bon appétit !
0 Commentaires
On continue notre série de l'effet qu'à eu le confinement de mars sur le poids des enfants. Nous n'en sommes plus (pas encore ?) là à nouveau, mais c'est l'occasion de rappeler quelques grands principes à garder dans un coin de sa tête au quotidien. Aujourd'hui, parlons activité. Pour un enfant, jouer dehors est une évidence. En tant que parent, on est tout-à-fait d'accord que c'est bon pour eux. Mais surtout quand il fait beau ! En effet, lorsque je relève ce point en consultation, la réponse que j'entends parfois est "oui, mais en Belgique, ce n'est pas facile, hein, avec ce temps". L'humidité, le froid, le vent sont autant de bonnes excuses pour garder nos petits à l'intérieur. Alors que, habillés en fonction de la météo, je vous assure qu'ils ne demandent pas mieux ! Vous pensez sincèrement qu'à l'école, ils restent enfermés dès qu'un nuage se pointe ? Pour certains enfants, les récréations sont les seuls moments de dépense physique ! Parce que si votre enfant s'ennuuuuuuie, et vous répète comme par hasard qu'il a faim à longueur de journée, un petit bol d'air lui fera du bien. La norme du télétravail ne facilite pas la chose : même si vous adoreriez aller sauter dans les flaques avec votre enfant, il y a le boulot qui prime. Malheureusement, ce n'est pas comme si vous aviez le choix... Si cela est possible, prévoyez 2 ou 3 pauses de 10-15 minutes sur la journée (et ne dites pas que c'est impossible : il n'y a pas beaucoup de lieux de travail où on embraye 8h de boulot sans pouvoir aller faire pipi - si c'est le cas, allez voir le syndicat ...), enfilez votre parka, et alternez les sorties : - un tour en trottinette - faire la course dans le jardin - une séance à la pleine de jeux dans le parc voisin - ramasser des pommes de pin qu'il pourra peindre en rentrant (et hop ! 2 activités pour le prix d'une !) - une partie de ballon dans le jardin - faire le tour du pâté de maison et compter le nombre de chats croisés - aller ensemble à pied à la boulangerie (et si vous habitez en appartement, on zappe l'ascenseur) - si le RAVEL n'est pas trop loin, ça peut être l'occasion dépoussiérer enfin les rollers, ... Si votre enfant est plus grand et que vous disposez d'un jardin, vous pouvez lui donner un défi ou une tâche : - récolter 8 feuilles différentes et chercher le nom de l'arbre duquel elles sont tombées sur internet - arracher les mauvaises herbes dans les cailloux - ramasser 20 escargots dans un seau (et les remettre au jardin ensuite !) - dessiner une marelle (un paysage, des bonhommes, un grand soleil) à la craie sur la terrasse - s'entraîner à mettre 10 paniers d'affilée ou à faire 50 sauts à la corde à sauter (et lui promettre une battle à la prochaine pause),... Et puis, il y a bien entendu quand même les activités intérieures, tout aussi bénéfiques : - une partie de just dans ensemble - un parcours psychomot' dans le salon (de bonnes idées à trouver sur you tube, comme celui-ci) - une chasse au trésor dans la maison, ... Bouger n'a pas comme seul but de se dépenser physiquement pour maintenir son poids : en bougeant, l’enfant développe ses habiletés motrices et fait travailler ses muscles. Il développe sa force, sa puissance et son endurance, sa coordination, sa posture, son agilité.
D'après de nombreuses études, les enfants actifs ont une meilleure estime d'eux-mêmes, se font plus confiance et ont une meilleure image de leur corps. Enfin, l’activité physique contribue à réduire le stress, de même que les symptômes d'anxiété. En ces temps incertains, c'est un bénéfice dont, petit ou grand, nous ne pouvons nous passer ! Pour terminer, je voudrais comme toujours mettre l'accent sur la culpabilité que de nombreux parents ressentent à l'idée de laisser leur enfant plus longtemps qu'ils ne le voudraient devant la tv. Concilier la vie professionnelle et familiale n'est déjà pas chose aisée, 2020 n'a pas aidé à faciliter les choses. Mieux vaut donc fait que parfait : si vraiment vous ne savez pas coincer plus de 10 minutes par jour, c'est déjà beaucoup mieux que rien du tout ! Et vous, des idées pour (faire) bouger les enfants ? Ces dernières semaines, j'ai reçu de nombreuses familles préoccupées par l'augmentation soudaine et parfois importante du poids des enfants. La faute au confinement ... Dans les prochains billets de ce blog, je vais vous donner quelques pistes pour retrouver une ligne de conduite dont un certain virus nous a éloigné. C'est que entre confinement, déconfinement, vacances, rentrée aux activités limitées, l'organisation et les repères ont été bien chamboulés ! Pour commencer, nous allons aborder le sujet des boissons. Santé ! Après l'oxygène, l'eau est l'élément vital le plus important. Elle aide au maintien de la température corporelle, permet l'activité neurologique, élimine les déchets, maintient le volume sanguin, etc ... Il est important de s'hydrater régulièrement : en effet, toute la journée le corps perd de l'eau via les urines, la transpiration, les selles mais aussi la respiration. Les enfants, bien trop occupés à vivre leurs aventures, ressentent moins vite la sensation de soif que les adultes; lorsqu'ils réclament enfin, le début de la déshydratation n'est pas loin ! D'où l'importance de laisser à leur portée un verre, un gobelet, et de leur rappeler régulièrement de boire au moins quelques gorgées. Mais que leur donner à boire ? Confinement ou pas, l'eau comme unique boisson devrait être la norme chez les enfants. Notre corps est composé en majeure partie d'eau, pas de soda ni de jus de pommes ;-) Le lait et les jus sont des aliments : ils apportent de l'énergie (= des calories). Comme ils sont liquides, il est facile d'en consommer de grandes quantités, sans être rassasié pour autant. Cette énergie supplémentaire, le corps n'en n'a pas nécessairement besoin. Conclusion, il va la stocker... Selon l'âge, la quantité de lait nécessaire varie; quant au jus de fruits, 1 verre par jour reste raisonnable, mais pas indispensable. Les limonades, gazeuses ou pas, et les sirops devraient être réservés aux occasions particulières : un verre au resto, en excursion, lors d'une fête... Non seulement ce sont des bombes de sucres, mais bien souvent des sucres de piètre qualité : sirops de glucose/fructose, véritables poisons pour le foie. Saviez-vous qu'une récente étude fait état d'une augmentation de 30% du risque de décéder d'une maladie cardio-vasculaire à partir de 2 canettes/jour ?! Les additifs, tels les colorants, interviendraient de manière délétère dans les cas de troubles déficitaires de l'attention... Bref, toutes les raisons sont bonnes pour privilégier l'eau pendant et hors les repas ! Mais il n'y a rien de tout ça chez moi me direz-vous ! Pourtant, le confinement, tel des vacances improvisées et prolongées, a parfois de manière vicieuse induit une augmentation de ces boissons. Les grands prenaient l'apéro, on laissait donc les petits "trinquer" aussi. D'un verre d'ice tea autorisé lors des sorties au restaurant, c'est l'oasis ou les cocktails de jus de fruits qui se sont multipliés. Rien de grave en soi, mais l'augmentation de la fréquence du "c'est pas pour une fois" a eu chez certains des conséquences sur le poids. Et pour ceux "qui n'aiment pas l'eau" ? On montre l'exemple ! Et on varie les plaisirs : plate, pétillante, aromatisée (sans sucre ni édulcorant dedans). En consultation, je propose des défis que les enfants relèvent haut la main, preuve que finalement, l'eau passe très bien ! photos : pixabay
Une réflexion, qui pourrait être prise - à tort - pour un coup de gueule, s'impose aujourd'hui.
Diététicienne diplômée depuis 1997 - oui, le siècle dernier ! - je déplore chaque jour la gueguerre que semblent s'être lancée de nombreux professionnels de l'alimentation entre eux, quelle que soit leur appellation, leur diplôme, leur expérience, leur reconnaissance légale. Je suis profondément choquée de constater que, chaque jour, pour promouvoir son propre savoir-faire, nombreux sont ceux qui n'hésitent plus à médire le voisin. Voire même carrément être à la limite de l'insulte. Depuis quand le dénigrement de l'autre est devenue la technique idéale pour se mettre en avant ? Á quel moment un métier qui touche à l'humain et à un des actes les plus important pour la survie est-il devenu un enjeu de chasse aux sorcières ? La nutrition est une science pour laquelle un intérêt aussi soudain que constant a vu le jour il y a à peine quelques années. Mon mémoire - il y a plus de 20 ans donc - portait sur la coeliaquie : je peux vous assurer que, à part les personnes concernées, il n'y avait à l'époque pas grand monde dans la polulation qui avait déjà entendu parler du gluten. Médecins compris. Aujourd'hui, tout le monde est expert en la matière ! Et c'est tant mieux. Oui, c'est positif, car c'est l'expérience de chacun qui permet d'avancer. C'est la mutualisation des réflexions et des découvertes qui font avancer la science. Mais quand c'est au détriment du respect, ça devient tout bonnement intolérable. Où sont le professionnalisme, l'intégrité ? La déontologie, l'éthique ? Les "anciens" diraient qu'il est normal que chacun défende sa tartine. Mais faut-il réduire en bouillie celle de l'autre pour autant ? Derrière ces agissements, j'entends, en ces temps (encore plus) compliqués, la peur de perdre des patients. Mais je sais que c'est aussi la volonté de défendre ce qu'on croit juste. Á l'heure actuelle, absolument PERSONNE ne peut se vanter de maîtriser ce vaste sujet qu'est la nutrition. La formation de diététique pure telle que je l'ai connue a d'énormes lacunes : en 3 ans, il est tout bonnement impossible de faire le tour de la question, surtout vu l'évolution des recherches ! Tout comme la formation de nutrithérapie ou autre coaching alimentaire ne peut répondre à tout, la diététique a ses limites. Je l'ai d'ailleurs très fortement remise en question moi-même il y a quelques années ! Á chacun de prendre ses responsabilités en continuant à se former, s'informer, en acceptant sa part d'ignorance, et en faisant preuve d'un peu d'humilité. Á chacun aussi d'assumer son titre, sans entourloupe douteuse (celui de diététicien est protégé légalement...). Oui, je l'avoue, comme bon nombre de mes collègues, je bondis à la lecture du flyer d'un coach qui soigne "toutes les pathologies, adultes et enfants, par un plan diététique personnalisé". Dans formation paramédicale, il y a le terme médical. Je pense pouvoir affirmer que la formation des coaches en nutrition ne dispense pas beaucoup de d'heures de physiopatholgie, et j'ose espérer que ces derniers ne se permettraient pas de prendre le risque de traiter, au hasard, une maladie rénale ou métabolique. Personnellement, je ne promets pas de perte de poids miraculeuse, je ne distribue pas des semaines de menus; je ne vends pas de poudre de perlinpinpin; je ne calcule pas les calories (sauf pour mes petits patients reliés à une alimentation artificielle...); je n'ai aucune image glamour ni de recette instagrammable langoureuse à proposer; je réfère à d'autres professionnels plus compétents que moi quand je doute. Mais aujourd'hui, je n'ai plus peur d'affirmer sans fausse modestie que je suis spécialisée dans certains domaines, que je me forme encore dans d'autres. Je possède ma propre vision des choses, je ne suis pas là pour convaincre à tout prix, mais pour accompagner les personnes qui sont en phase avec ce que je leur propose, à un moment de leur vie. Ma façon de travailler ne convient pas à tout le monde, et c'est très bien. La prise en charge globale de l'acte de manger telle que je l'envisage n'engage que moi : je ne vais dénigrer personne pour le prouver. D'ailleurs, je n'ai rien à prouver ! Alors, arrêtons les coups bas et minables. Soyons honnêtes, sincères et transparents. Ne jouons pas avec la santé et les finances des personnes qui nous font confiance. Assurons-nous de pouvoir nous regarder dans un miroir à la fin de chaque journée de travail. Acceptons nos limites. Ne restons pas sur nos acquis. Soyons fiers de ce que nous pouvons apporter individuellement et collectivement aux personnes en recherche de l'alimentation qui leur convient. N'oublions pas que tous les régimes alimentaires sont bons, mais pas pour tout le monde. Á nous, professionnels de la santé, reconnus ou pas, d'offrir le meilleur au monde, en notre âme et conscience. Je ne suis pas végétarienne, mais du plus loin que je me souvienne, je n'ai jamais aimé la viande. Le goût, la texture, vraiment, ça ne m'attirait pas plus que ça. Je ne l'ai jamais supprimée, mais je suis restée sélective. Idem pour le poisson, même si je l'ai longtemps mieux toléré. Je ne pourrais pas m'en passer (aaaah, du jambon de Parme avec un bon morceau de melon...), mais ce n'est certainement pas dans mon assiette quotidienne. En vieillissant, ce sont des convictions plus philosophiques qui se sont imposées à moi, et le choix s'est réduit... Le hic : j'ai des enfants carnivores ! Heureusement, j'ai la chance d'être entourée de fermes dignes de ce nom : les conditions d'élevage et la qualité de l'alimentation de notre viande est donc plus en adéquation avec mes valeurs. J'ai retrouvé le plaisir de manger parfois carné, et c'est avec bonheur que mes enfants reconnaissent la différence de goût (même si, en bons ados qui se respectent, ils n'admettent que du bout des lèvres que nos burgers maison sont top) Pendant des années, j'ai consommé régulièrement des substituts végétariens de grande surface, principalement du quorn, que j'agrémentais d'épices, et de légumes en tout genre, parce qu'il faut bien l'admettre, ça ne représente quand même pas le summum de la gastronomie. Le tofu s'est de plus en plus souvent invité dans mon assiette, mais pareil, il faut vraiment se donner un peu de mal pour le préparer de manière savoureuse, l'étape marinade étant indispensable selon moi. J'ai beau être diététicienne, et adorer manger, je ne passe pas 2h chaque jour dans ma cuisine : 2 jobs avec ma casquette d'indépendante, des enfants et tout ce que ça implique, et quand même des envies de me poser devant netflix ou d'aller me balader. Bref, une vraie vie ! Je n'ai donc aucunes prétentions en matière culinaire, je veux du simple, du rapide, du sain, du bon. D'ailleurs, vous l'avez peut-être constaté : je ne poste pas très souvent des recettes, que ce soit ici, ou sur les réseaux sociaux. Bon, je vous donne mon secret : j'ai un homme qui adoooore cuisiner, c'est donc lui qui se charge le plus souvent du repas familial ! (oui, je suis une veinarde). Même s'il excelle dans la préparation des lentilles et autres pois chiches, je lui épargne les préparations plus de "chipotage" comme je les appelle. Et je ne passe pas mon temps à photographier tous mes essais en vue de faire la promo de mon job : séparer sa vie privée et professionnelle, ça s'appelle l'équilibre. Pourtant, aujourd'hui, je prends le temps de vous partager ma recette de burger végétarien. Je trouve bien trop souvent sur le net des recettes aux multiples ingrédients. C'est bien joli, mais 1/ ça prend du temps, 2/ je n'ai pas envie de courir acheter des épices/farine ou autre que je n'utiliserai peut-être plus jamais, 3/ l'apport protéique n'est pas nécessairement optimal. Je rappelle quand même qu'un burger végétarien est censé remplacer la viande dans votre repas, et doit donc apporter une quantité de protéines suffisante. Et c'est précisément ce que je vous propose avec cette recette à base de quinoa. Cette pseudo-céréale contient 15% de protéines - la viande en contenant en moyenne 20%. Vérifiez vos substituts du commerce, on peut s'estimer heureux quand on atteint 10% ! De plus, la compositionen acides aminés du quinoa est plus équilibrée que la majorité des autres céréales. Ma recette est simple : du quinoa cuit, un reste de légumes cuits, des oeufs, du sel, du poivre, tout ce qui vous plait en matière d'épices (curry, curcuma, paprika, cumin, etc ...) et de fines herbes (basilic, persil, coriandre, ...). L'astuce : en préparant un jour des légumes cuits, on en prévoit plus. Et on cuit le quinoa en même temps que le reste. Le lendemain, vous n'aurez plus qu'à passer à l'étape assemblage*cuisson. Gain de temps assuré ! En ce qui me concerne, je cuis toujours plus de quinoa et en conserve une partie pour faire une salade froide le lendemain. Désolée pour les accros aux proportions milimétrées : je cuisine la plupart du temps en freestyle ! Ce sera donc de l'approximatif, mais ça vous permet de laisser libre cours à votre créativité (merci qui ?). Ingrédients : - 1 bol de quinoa (il en existe du belge, autant en profiter) - des légumes au choix. La dernière fois, j'ai émincé des champignons, un fenouil et un mini chou rave. Je suis celle qui adore accomoder les fonds de frigo ! Les associations sont donc parfois ... étonnantes, je vous l'accorde. - 2 oeufs - ail, oignon rouge, curcuma en poudre, sel, poivre - éventuellement, selon le goût : gruyère, parmesan ou conté râpé. J'imagine que ça doit aussi marcher avec de la mozzarella. On y va ! - émincer les légumes. - hacher l'ail et l'oignon rouge, les faire revenir dans de l'huile d'olive avec du curcuma et du poivre noir (c'est l'association du poivre et du corps gras qui décuple les bénéfices du curcuma). - ajouter les légumes et les faire cuire selon le goût (j'apprécie personnellement un léger croquant). - rincer le quinoa (ça permet d'éliminer la saponine qui donne un goût amer, vous verrez, ça mousse un peu : il faut donc rincer jusqu'à éliminer toute la mousse), et le faire cuire (pour rappel : 1 volume de quinoa pour 2 volumes d'eau ou de bouillon). - bien égouter le quinoa, le laisser un peu refroidir avant d'ajouter les oeufs (sinon, ça tourne en omelette instantanée). - ajouter les légumes, bien égouttés aussi. Grosso-modo, compter 2/3 quinoa + 1/3 légumes. J'ai essayé de faire moitié-moitié, mais la consistance n'est pas au rendez-vous. S'il y a trop de légumes, servez-les en accompagnement. - vérifier la consistance, il faudra peut-être ajouter un oeuf supplémentaire (oui, je sais, je ne vous aide pas beaucoup. - rectifier l'assaisonnement. C'est à ce moment que vous pouvez ajouter de la roquette fraîche finement ciselées, du persil haché, etc ... - ajouter du fromage si vous voulez. - huiler et faire chauffer une poêle, faire des petits tas avec mélange. Cela peut être aussi bien des mini-galettes (parfait pour déguster froid en picnic le lendemain) que la taille hamburger. Pour faire joli, vous pouvez utiliser un emporte-pièce rond : ça garanti l'uniformité. Si vous n'en avez pas, tout ira bien aussi. - faire dorer les 2 faces. - Servez avec une belle salade, ou le reste des légumes cuits. Personnellement, avec cette technique de "je cuisine à l'oeil", j'ai toujours de quoi en cuire un certain nombre. Je les laisse refroidir et les congèle : il n'y a plus qu'à les ressortir les jours de flemme*manque d'inspiration. Derniers conseils : si vous souhaitez utiliser des carottes, râpez-les les plus finement possible pour une cuisson rapide. Si vous avez envie de courgettes, râpez-les plus grossièrement et laissez égouttez dans une passoire (en appuyant de temps en temps pour extraire un max de liquide). Bon appétit !
|
Stéphanie B.Diététicienne pédiatrique Archives
Janvier 2021
Catégories |