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Le blog 

Bien manger sans se priver

12/12/2018

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Un titre qui fait bien souvent sourire les personnes ayant un long passé de régime restrictif. 
C'est pourtant possible ! Car non il n'existe pas de "bon" ou de "mauvais" aliment. 
Bien manger, c'est avant tout éprouver un réel plaisir à savourer une variété d'aliments. C'est découvrir de nouvelles saveurs. C'est aussi partager de bons moments en famille ou entre amis.
Manger ne devrait en aucun cas rimer avec privation ou culpabilité.
La privation découle bien souvent d'une insatisfaction vis-à-vis de son corps, indépendemment du poids. Le contrôle devient alors la norme. 
Un exemple classique ? J'ai envie d'un morceau de chocolat en dessert. Mais comme je suis au régime - ou je pense que je devrais l'être - je décide de manger un yaourt. Sur le moment, ça me donne bonne conscience. Une fois mon yaourt terminé, une pointe d'insatisfaction se fait sentir ... et je pense toujous à ce morceau de chocolat ! Je mange donc un fruit, puisque cette envie de sucré ne me quitte pas.
Oui mais... la frustration s'est bel et bien invitée. Tant pis, je le mange quand même, ce chocolat. 
A ce moment, la culpabilité s'ajoute à la frustration : le carré de chocolat tant convoité est englouti, sans aucun plaisir.
Et puis, puisque j'ai craqué, autant en manger un 2ième. Foutu pour foutu...
Je me sens finalement nulle et sans volonté. Promis, demain, plus de dessert, c'est plus prudent. La privation d'un moment de plaisir sans conséquence s'installe.
Sans oublier que l'estime de soi en prend un fameux coup aussi.
Et puis, si on veut être terre à terre : en terme de calories, le carré de chocolat de départ en apporte moins que le combo fruit + yaourt + chocolat !
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Comment sortir de ce cercle vicieux ? En apprenant à écouter les signes de son corps. Ce qui pousse à manger n'est pas nécessairement de la faim. En consultation, je détaille régulièrement les différents types de faim qui existent : celles des yeux, du coeur, de l'esprit, de l'estomac, de la bouche, du nez, des cellules. Apprendre à distinguer la faim physiologique de la faim émotionnelle, la faim sensorielle de la rationnelle fait partie des étapes essentielles dans la prise en charge. Autant que toute autre considération quant à la qualité de l'assiette.
Reconnaître ses sentations et ses émotions, les nommer, les accepter permet de trouver des alternatives au raccourci "frigo" et ainsi manger en conscience.
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 Par quoi commencer ? Je vous soumets ici un petit exercice qui permet d'être présent à son ressenti au moment de manger :
* Avant de commencer le repas, prendre un temps pour se poser, s'ancrer, se reconnecter. S'asseoir à table et faire quelques respirations profondes avant d'empoigner la fourchette. 
* Se poser la question de l'intensité de sa faim : suis-je à table parce que c'est l'heure ? Si je ne mange pas maintenant, est-ce que je risque de m'évanouir ? Qu'est-ce que je ressens ? Un simple creux dans l'estomac ? Est-ce qu'il gargouille ? 
* Mâcher longuement les 3 premières bouchées (= 15 à 20 fois) sans se presser : être attentif à la texture, à la température, aux épices... observer la modification de l'aliment au cours de la mastication : devient-il plus mou, plus froid, le goût change-t-il ?
* A la moitié de l'assiette, observer si le niveau de faim a évolué : j'ai moins faim, je me sens bien nourri, mon ventre est plein, ...
Ne pas juger, ne pas anticiper : si vous avez encore faim, pas question de se dire "je devrais m'arrêter, ce serait mieux si je veux maigrir". A contrario, pas la peine de se forcer à terminer son assiette non plus "au cas où" vous auriez faim plus tard.
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Bref, vous l'aurez compris, c'est un long chemin que de laisser de côté le jugement (je n'ai aucune volonté), l'éducation (je dois terminer mon assiette), les habitudes (je mange parce qu'il est l'heure), les idées reçues (je suis obligé de prendre un petit déjeuner), et de "juste" apprendre à respecter ses propres besoins en étant à l'écoute de ses émotions et de ses sensations.
Dans l'accompagnement que je vous propose, pas de garantie de miracle quant au chiffre sur la balance. Mais vous apprendrez à vous remettre au centre de votre alimentation, à vous poser les bonnes questions, à vous nourrir en fonction de vos besoins réels une fois qu'ils sont identifiés. La remise en question n'est pas toujours facile, mais vous en valez la peine !
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    Stéphanie B.

    Diététicienne pédiatrique

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