On est actuellement en pleine saison des asperges : un délice de printemps à ne pas manquer. En effet, la saison est relativement courte, il faut en profiter ! Légume longtemps reservé aux riches gastronomes, l'asperge était déjà consommée à l'état sauvage chez les Grecs et les Egyptiens. Elle fait partie de la même famille que l'ail et l'oignon. Riches en potassium, essentiel à la santé cardio-vasculaire, elles sont très digestes. Vous connaissez les asperges blanches et vertes, mais saviez-vous qu'elles peuvent aussi être violettes ? Ce ne sont pas différentes variétés: sa couleur dépend en fait de la durée d'exposition au soleil. Les blanches et les violettes sont plus ligneuses : leur base doit être coupée et elles doivent être épluchées. Les vertes se contentent d'un simple lavage. Elles accompagnent aussi bien la viande (avec des émincés de poulet et une sauce au curry) que le poisson (délicieuses avec du cabillaud et une sauce aux crevettes grises), les oeufs. Il y a des centaines de façons d'accommoder les asperges, de la recette la plus simple aux plats les plus élaborés. Le mode de cuisson le plus traditionnel est celui à l'eau, tête en haut, pour éviter que les pointes soient réduites en purée quand la tige est cuite. Il existe même des casseroles spécifiques pour cela. Mais je vous avoue que ma préférence va à la cuisson au four : des asperges vertes, étalées sur une plaque, arrosées d'huile d'olive et d'un filet de jus de citron, j'ajoute du sel, du poivre et des noix de cajou. Hop au four (+/- 20 minutes, mais cela dépend de leur grosseur). Á la sortie du four, je parsème de copeaux de parmesan. Vous pouvez remplacer les noix de cajou par des pignons de pin par exemple. Je vous partage quelques sources d'inspiration :
Au wok En risotto * vous pouvez remplacer le jambon par du saumon * l'ajout de beurre/huile à la fin de la cuisson n'est pas indispensable. Vous pouvez par contre ajouter un peu de chèvre frais ou de parmesan râpé. En salade Dans un bouillon aux saveurs exotiques En quiche Ou même en pesto ! Et vous, fan des asperges ? Images : pixabay
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Á propos des choux, wikipédia nous dit ceci : « Chou » désigne certaines espèces, sous-espèces ou variétés de plantes appartenant généralement à la famille des brassicaceae, mais aussi à d'autres familles botaniques. Ce sont souvent des légumes comestibles dont on consomme généralement les feuilles, mais aussi l'inflorescence charnue (chou-fleur) ou la tige renflée (chou-rave). Le saviez-vous ?Dans l'Antiquité, une soupe au chou était servie aux jeunes mariés le matin de leur nuit de noces. Cette pratique ancienne est à l'origine de la légende qui prétend que les enfants naissent dans les choux. De multiples bienfaitsOn retrouve dans la famille du chou commun les choux les plus connus : chou-fleur, brocoli, chou-rouge, chou de Bruxelles, romanesco, chou rave, chou de Milan, chou frisé, .... la liste est longue. Une seule famille mais des tailles, des couleurs, des formes et des saveurs bien différentes ! Peu caloriques vu leur richesse en eau, les choux sont riches en fibres, mais aussi en vitamines et minéraux, surtout en vitamine C, B9 et K. Ils contiennent de plus des substances dites "bioactives", qui protègent l'organisme contre les radicaux libres. Leur action bénéfique dans la prévention des cancers ne serait plus à prouver. C'est bien joli tout ça, mais je les mange comment ?Presque tous les choux peuvent se manger crus, rapés finement. Une salade de chou-rouge avec des dés de pommes, des morceaux d'orange, des cerneaux de noix par exemple. Ou du chou chinois agrémenté de raisins secs, de graines de chanvre et de crevettes. Afin de conserver toutes ses vertus, la cuisson doit être la plus courte possible. Les émincer et les cuire à la vapeur ou en wok est une façon rapide et efficace. Bon, on peut parler des inconvénients et de l'inconfort qu'ils peuvent présenter.... En effet, associé aux fibres, le soufre qu'ils contiennent peut entraîner des intolérances intestinales. C'est précisément ce soufre qui, en plus de donner cette saveur caractéristique, joue le rôle de nettoyeur des polluants, en éliminant les substances toxiques présentes dans l'alimentation. Fermenté, comme la choucroute ou le kimchi, ce souci ne se pose plus. Autre avantage, la fermentation, par le développement de bactéries "amies" pour la flore intestinale, permet de renforcer l'immunité. Ce n'est pas pour rien que c'est le légume d'hiver par excellence ! En jus, braisé, en salade, mijoté, en potée, en soupe... il y a des possibilités infinies de le préparer ! Je vous partage une page pinterest pour vous inspirer. Marmiton est aussi bien fourni en recettes pratiques. Et vous, quelle est votre recette préférée de chou ?
Images : pixabay On ne peut plus le nier : l'hiver est bel et bien à nos portes ! Après les flamboyantes couleurs d'automne qui donnait des envies de sauter dans les feuilles, place au besoin de réconfort. Une raclette, un potage, un cake ... il existe de nombreuses études qui se sont penchées sur ce besoin d'aliments "doudous", moelleux, gras et fondant : manque de luminosité et donc moral en berne, besoin de calories supplémentaires pour lutter contre le froid (valable jusqu'à l'apparition du chauffage central, mais le corps a une fameuse mémoire !), ... on ne va pas les passer en revue, car dans le billet d'aujourd'hui, je voulais vous parler d'une des rares raisons d'aimer l'hiver pour moi : l'arrivée des mandarines ! Comme les cougnous et les kiwis, les mandarines font partie de mes madeleines de Proust de l'hiver : elles annonçaient l'arrivée de Saint-Nicolas et les parties de luge avec les cousins. MANDARINE OU CLÉMENTINE ? En fait, sur nos étals, ce sont majoritairement des clémentines que l'on retrouve : faciles à éplucher, quasi sans pépins... mais bien moins sucrée que la mandarine. La clémentine est en fait un hybride de la mandarine, obtenu suite au croisement d'un mandarinier et d'un bigaradier... ça, c'est ce que raconte l'histoire. Selon des études chromosomiques, la clémentine résulte de la fécondation d'une fleur de mandarinier par du pollen d'orange douce. Quelle que soit votre préférence, elles appartiennent toutes deux à la famille des rutacées, qui contient pas moins de 900 espèces ! La mandarine est l'agrume le moins acide de toute la famille, mais elle est plus riche en pépins que la clémentine, ce qui en rebute plus d'un. Elle est par contre plus facile à éplucher. Toutes les deux sont riches en vitamine C, mais moins que les autres agrumes. Ce n'est d'ailleurs pas un hasard si on les retrouve l'hiver chez nous, puisque notre immunité est mise à rude épreuve ! La vitamine C est un excellent soutient contre les petits bobos de l'hiver. Personnellement, j'apprécie autant les mandarines que les clémentines, du moment qu'elles sont juteuses. Elles restent le petit fruit facile à emporter complètement régressif (on a le droit de recracher les pépins - ok, pas en public !). Au fait, saviez-vous que les quartiers s'appellent des taillons ? Alors, pour vous, clémentine ou mandarine ? Images : pixabay
Plus de saison que ça, c'est difficile de faire mieux ! Saviez-vous que le potiron est originaire des régions tropicales d'Amérique du Sud ? Elle a été introduite en Europe au 16ième siècle par les portugais. Sa couleur orange est due à la présence de caroténoïdes, précieux alliés qui neutralisent les radicaux libres. Citrouille ou potiron ? Bien que les deux soient des courges, ce sont pourtant bien des espèces différentes. Dans la famille des courges, on retrouve également le patisson, la courgette, le potimaron, la butternut. La citrouille est de forme ronde et de couleur orange. Son pédoncule est dur et fibreux, avec cinq côtés anguleux, sans renflements à son point d'attache. Le potiron est quant à lui plus ou moins aplati, sa couleur va d'un orange rougeâtre au vert foncé. Son pédoncule est tendre et spongieux, cylindrique et évasé près du fruit. Tous les 2 symbolisent la célèbre fête de Halloween. On les creuse pour y placer une bougie, et on récupère la chair pour une délicieuse soupe. J'utilise le potiron, à la chair plus sucrée, savoureuse et moins filandreuse que la citrouille. Je mets à disposition des morceaux de dattes, de la coriandre fraîche, des amandes effilées et du lait de coco : chacun agrémente ainsi son potage selon son goût. Oui, mais à part en soupe, comment déguster le potiron ?En version salée ou sucrée, le potiron se décline à l'infini ! Je vous partage mes recettes préférées ici : version végétarienne accompagné de pois chiches et de riz, en tarte salée avec de la feta, mais aussi en risotto. Côté sucré, la tarte ou le cake au chocolat ont beaucoup de succès, et il existe aussi une version beignet que les enfants apprécient ! Et les graines dans tout ça ?Surtout, ne les jettez pas ! Rincées et séchées, mélangées avec du paprika, du curry ou du curcuma, un peu de poivre, de sel et d'huile, puis rôties au four ou à la poêle anti-adhésive, elles sont parfaites pour l'apéro. Riches en zinc, magnésium et en oméga-3, c'est un atout santé évident et délicieux. crédit photos : pixabay
Pour ce nouveau billet de blog, j’ai décidé de lancer la série « c’est de saison ». Chaque mois, je vous parlerai des fruits et des légumes que l’on trouve sur les étals de manière naturelle, entendez par là qu’ils ont poussés parce que c’est le bon moment. Il n’y a d’ailleurs pas de saison uniquement pour cette catégorie d’aliments : les moules, par exemple, ont aussi leur saison ! Et les spéculoos, mais ça, c’est un avis personnel – et une bonne excuse pour en parler le moment venu ;-) Je vais inaugurer cette série par une réflexion : n’hésitez pas à donner votre avis sur la question ! Choisir des fruits et légumes de saison, ça a plein d’avantages : généralement moins chers, ils sont aussi meilleurs, puisqu’ils ont poussés dans les conditions optimales à leur développement. Mais en la matière, tout n’est pas blanc ou noir. Car le débat du local fait rage – ou pas : il est vrai qu’un ravier de fraises du pays (framboises, myrtilles, groseilles, biffez la mention inutile) à 6 euros, ça peut paraître excessif. Mais en acheter en plein mois de janvier pour la moitié du prix, est-ce que cela en vaut vraiment la peine ? Outre l’impact écologique – elles ne viennent assurément pas de Belgique, mais ont au bas mot fait 1000km avant d’arriver dans votre assiette – la saveur est déplorable. Au mieux, elles goûteront l’eau vaguement sucrée… Vous pouvez appliquer ce raisonnement aux tomates, ça marche aussi : cultivées sous serres et lumière artificielle, vous payez de l’eau et des engrais à prix d’or.
Là où ça devient compliqué, c’est par exemple la question des fruits tels les melons. Le réchauffement climatique aidant (gloups !), on finira peut-être par avoir des melons dignes de ce nom chez nous. Mais en attendant, un melon, ça a besoin de chaleur et de soleil, sinon, la maturité est difficile à atteindre et le (manque) de goût s’en ressent. Dilemme donc : acheter des melons venant de Cavaillon, ou de la vraie pastèque Turque, écologiquement parlant, ça pèse lourd dans la balance de la culpabilité- en tout cas la mienne. Mais les saveurs sont justes extraordinaires, sans compter que les qualités nutritionnelles de ces fruits mûris là où il fallait sont bien réelles. Bien entendu, il y a des aliments qu’il est aberrant d’acheter : des haricots verts du Kenya, vous y croyez, vous ? Autant attendre la bonne période – elle est toute proche d’ailleurs ! Pareil pour les pommes et les poires… un peu de frustration n’a jamais tué personne. Vous connaissez ma vision de la vie en général, et de l’alimentation en particulier : il est important avant tout de se faire plaisir et de ne pas culpabiliser pour avoir mis un avocat dans votre panier. Mais, encore une fois, le juste milieu et un peu de bon sens s’impose… crédit photo : pixabay |
Stéphanie B.Diététicienne pédiatrique Archives
Janvier 2021
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