Pour ce nouveau billet de blog, j’ai décidé de lancer la série « c’est de saison ». Chaque mois, je vous parlerai des fruits et des légumes que l’on trouve sur les étals de manière naturelle, entendez par là qu’ils ont poussés parce que c’est le bon moment. Il n’y a d’ailleurs pas de saison uniquement pour cette catégorie d’aliments : les moules, par exemple, ont aussi leur saison ! Et les spéculoos, mais ça, c’est un avis personnel – et une bonne excuse pour en parler le moment venu ;-) Je vais inaugurer cette série par une réflexion : n’hésitez pas à donner votre avis sur la question ! Choisir des fruits et légumes de saison, ça a plein d’avantages : généralement moins chers, ils sont aussi meilleurs, puisqu’ils ont poussés dans les conditions optimales à leur développement. Mais en la matière, tout n’est pas blanc ou noir. Car le débat du local fait rage – ou pas : il est vrai qu’un ravier de fraises du pays (framboises, myrtilles, groseilles, biffez la mention inutile) à 6 euros, ça peut paraître excessif. Mais en acheter en plein mois de janvier pour la moitié du prix, est-ce que cela en vaut vraiment la peine ? Outre l’impact écologique – elles ne viennent assurément pas de Belgique, mais ont au bas mot fait 1000km avant d’arriver dans votre assiette – la saveur est déplorable. Au mieux, elles goûteront l’eau vaguement sucrée… Vous pouvez appliquer ce raisonnement aux tomates, ça marche aussi : cultivées sous serres et lumière artificielle, vous payez de l’eau et des engrais à prix d’or.
Là où ça devient compliqué, c’est par exemple la question des fruits tels les melons. Le réchauffement climatique aidant (gloups !), on finira peut-être par avoir des melons dignes de ce nom chez nous. Mais en attendant, un melon, ça a besoin de chaleur et de soleil, sinon, la maturité est difficile à atteindre et le (manque) de goût s’en ressent. Dilemme donc : acheter des melons venant de Cavaillon, ou de la vraie pastèque Turque, écologiquement parlant, ça pèse lourd dans la balance de la culpabilité- en tout cas la mienne. Mais les saveurs sont justes extraordinaires, sans compter que les qualités nutritionnelles de ces fruits mûris là où il fallait sont bien réelles. Bien entendu, il y a des aliments qu’il est aberrant d’acheter : des haricots verts du Kenya, vous y croyez, vous ? Autant attendre la bonne période – elle est toute proche d’ailleurs ! Pareil pour les pommes et les poires… un peu de frustration n’a jamais tué personne. Vous connaissez ma vision de la vie en général, et de l’alimentation en particulier : il est important avant tout de se faire plaisir et de ne pas culpabiliser pour avoir mis un avocat dans votre panier. Mais, encore une fois, le juste milieu et un peu de bon sens s’impose… crédit photo : pixabay
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Stéphanie B.Diététicienne pédiatrique Archives
Janvier 2021
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