Houlà ! Rien depuis septembre dernier ! Non, je n'ai pas abandonné le navire, mais il est vrai que mon quotidien a été pour le moins chamboulé ces derniers mois. Entre une fatigue persistante, une démission, le lancement d'une nouvelle activité, et les milliers d'idées et de projets pour améliorer la prise en charge que je vous propose, je n'ai pas pris le temps de revenir sur ce blog.
Même si je suis contre toute forme de "bonnes résolutions", j'ai vraiment à coeur d'être plus présente désormais ici. Pour vous raconter mon quotidien, vous lancer mes idées, vous partager mes recettes. J'ai envie de faire un peu mieux votre connaissance. Je vais aussi probablement vous en dévoiler un peu plus sur moi. Et ça, c'est nouveau ! Je vais commencer aujourd'hui même, en vous expliquant pourquoi les changements brutaux, les directives autoritaires n'ont pas cours dans ma pratique. C'est simple : je ne le supporte pas pour moi. Et j'en suis même incapable. Donnez-moi une injonction quant à un changement de mon mode de vie, et il y a de fortes chances que je n'y réponde pas. Même pas durant une journée ! Simple esprit de contrariété ? Non, réalisme. Passer d'un extrême à l'autre est vécu inconsciemment comme une punition. Ce changement - à moins que ce ne soit une question urgente de santé, comme une éviction dans le cadre d'une allergie alimentaire - ne pourra pas durer. La frustration va vite pointer le bout du nez, le changement va être perçu comme "je ne peux plus", "je ne dois pas". Comment voulez-vous que le positif s'installe dans des conditions pareilles ? Nous n'arrêtons rien, nous commençons autre chose. Jamais je ne vous dirai de supprimer les limonades par exemple; je vous demanderai au début d'ajouter un verre d'eau à votre journée... C'est ainsi que je procède "pas à pas". J'accompagne mes patients vers le changement désiré étape après étape. Les objectifs pour y arriver sont fixés ensemble. Ils semblent parfois ridicules, mais intégrer toute nouvelle habitude dans sa routine quotidienne, aussi minime soit-elle, demande de temps. Seule une approche en douceur, presque facile, voire imperceptible au début entraînera une profonde modification à long terme. Alors, oui, cela demande de la persévérance. Voyons ça comme un entraînement : plus on le fait, mieux on y arrive. Les scientifiques s'accordent pour dire qu'il faut 30 jours pour créer un nouvel automatisme, via la création d'un nouveau circuit cérébral. Ce sera forcément plus ou moins selon les personnes, l'habitude à modifier. Et puis, il faut trouver du sens au changement. Oui, même alimentaire. Si on ne comprend pas à quoi il sert, comment y arriver ? C'est également mon rôle de déterminer le pourquoi, qui va bien souvent au-delà de la demande de départ .... Enfin, se fixer des objectifs, ça incite à s'investir. Mon travail est d'être à vos côtés pendant la transformation, pas de faire à votre place. Parce que, finalement, mon objectif à moi, c'est que vous puissiez vous débrouiller sans moi ! Pour terminer, dites-moi, quel changement voudriez-vous apporter dans votre vie cette année ?
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Stéphanie B.Diététicienne pédiatrique Archives
Janvier 2021
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